Fermes et Jardins

Comment protéger son animal des parasites ?

Qu’il s’agisse de chiens ou de chats, les animaux domestiques sont exposés à de nombreux parasites, internes et externes. Ceux-ci sont susceptibles de transmettre des maladies plus ou moins graves. D’où l’importance d’être vigilant et de prendre soin de son compagnon à quatre pattes. Cela d’autant plus que certains de ces parasites peuvent entraîner une contamination chez l’homme.

Parasites externes …

C’est aux puces et aux tiques que l’on pense en premier lieu lorsque l’on parle de parasites chez l’animal. Ces deux parasites restent à la surface de la peau du chien ou du chat. Ils n’en sont pas moins potentiellement dangereux pour autant.

Petite, mais piquante

La puce la plus répandue chez les animaux est communément appelée « puce du chat » (Ctenocephalides felis). On la trouve pourtant sur les chats comme sur les chiens. Ce petit parasite aime se réfugier dans les poils de nos bêtes adorées. Elle y trouve le nid idéal pour se nourrir de leur sang en les piquant. Ainsi lovée, elle y pond ses œufs, jusqu’à une cinquantaine quotidiennement. Ceux-ci éclosent ensuite au bout de quelques jours. Ce sont ces œufs que l’on peut retrouver dans nos intérieurs : sur les tapis, moquettes, parquets, paniers du chien ou du chat… Et ce sont ces mêmes œufs que l’on peut malencontreusement ingérer, en faisant le ménage par exemple ou en caressant notre compagnon. Les jeunes enfants sont d’autant plus exposés qu’ils sont à hauteur d’animaux, et qu’ils sont enclins à mettre leurs doigts à la bouche, après les avoir laissés s’égarer à droite et à gauche.

Car au-delà des démangeaisons, du grattage et des plaies générées chez l’animal par les piqûres de puces, ces parasites externes peuvent aussi être vecteurs de maladies, dont certaines transmissibles à l’homme. C’est le cas de la toxocarose, lorsque la puce en question est porteuse de Dipylidium caninum. C’est un parasite qui vient se greffer sur l’intestin grêle du chien ou du chat, et que l’on connaît davantage sous le petit nom de « ver solitaire ».

Votre animal de compagnie est infesté par des puces (à noter d’ailleurs que Minette, Oscar ou Médor peuvent être infestés sans pour autant qu’ils ne se grattent) ? Il importe dans un premier temps d’ôter les hôtes importuns et de soigner les blessures le cas échéant, avant de recourir à un traitement préventif.

Attention à la tête !

Après la puce, place à la tique, l’autre parasite redouté et redoutable pour nos chers compagnons domestiques ! Tout comme les puces, on observe une recrudescence de tiques à certaines périodes de l’année. Surtout lorsque les températures sont douces et le climat humide. On pense souvent (à tort!) que les tiques s’attaquent à nos protégés à la campagne, dans les herbes hautes, ou en forêt. Sachez qu’elles sont également présentes en ville ! Les parcs, les haies, les arbres sont en effet autant d’endroits où elles peuvent se nicher à loisir.

Si l’infestation par les puces se remarque en général assez facilement, par une tendance de notre chien ou de notre chat à se gratter, la tique peut quant à elle passer inaperçue. D’où l’importance d’être attentif et d’inspecter régulièrement son animal préféré. Les tiques sont relativement visibles (elles forment une boule, plus ou moins grosse, accrochée à la peau de l’animal). Elles peuvent donc être repérées facilement et rapidement. Attention toutefois à ne pas les arracher trop brutalement à la main, au risque de laisser la tête du parasite dans la peau. Il convient pour cela d’utiliser une pince à tique. Celle-ci permet d’accrocher la tique et de la retirer entièrement par un mouvement de rotation.

De la même façon que certaines puces peuvent transmettre des maladies, les tiques peuvent elles aussi être dangereuses pour la santé des animaux, lorsqu’elles sont porteuses de la bactérie à l’origine de la maladie de Lyme.

… Versus parasites internes

On l’a donc compris, les puces, parasites externes, peuvent contaminer notre animal domestique, et ainsi lui transmettre un parasite interne. La première chose à mettre en place pour protéger votre petit protégé est donc de prévenir les puces. Vous lui épargnerez ainsi la désagréable présence de vers blancs qui. Car à terme et lorsqu’ils sont nombreux dans l’intestin, ils peuvent entraîner problèmes digestifs, fatigue, vomissements…

La solution ? Le vermifuge ! À administrer au moins deux fois par an chez un animal adulte. Pour un chiot ou un chaton, on dispensera le traitement dès huit jours avec un renouvellement quelques semaines plus tard.

Dans tous les cas, il est très fortement recommandé de demander l’avis d’un  professionnel. Ils recommandera le traitement le mieux adapté à l’animal. Celui qui tiendra compte de l’espèce (chat ou chien), de la race, l’âge ainsi que du poids.

Il peut d’autre part se révéler pertinent d’effectuer une désinfestation de la maison lorsque la présence de puces est avérée, en particulier les zones sensibles telles que paniers, tapis…

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